Mariia Timofeeva Site

fr

Si elle est née à Lyon, Mariia Timofeeva a grandi un peu plus au nord. À Perm, en Russie, où règnent le froid et les ours polaires, elle étudie les langues, la littérature et les civilisations étrangères. Mariia s’est ensuite tournée vers le journalisme et s’est formée au graphisme avant d’atterrir à Bruxelles pour poursuivre ses études à Saint-Luc et à La Cambre. Aujourd’hui, elle travaille en tant qu’illustratrice et graphiste freelance, mais aussi dans la presse. Elle puise son inspiration dans les mythes et légendes, ses racines métissées, la littérature, la poésie et la beauté des poules. Dans ses créations, elle utilise également sa propre expérience et veille à créer un lien personnel avec le sujet qu’elle explore. Elle s’intéresse aux notions de mémoire, de souvenir, de rêve, aux origines de l’image et de l’écriture. Mariia crée des scènes qui révèlent sa fascination pour le monde de la magie et du chamanisme. Portés par la naïveté sous-jacente de son travail, nous découvrons un univers charmant où personnages et nature sont synonymes de force vitale.

nl

Hoewel ze in Lyon is geboren, groeide Mariia Timofeeva iets noordelijker op. In Perm, Rusland, waar de kou en ijsberen heersen, studeerde ze talen, literatuur en vreemde beschavingen. Mariia richtte zich vervolgens op de journalistiek en leerde zichzelf grafisch ontwerpen voordat ze in Brussel belandde om haar studies aan Saint-Luc en La Cambre voort te zetten. Vandaag werkt ze als freelance illustrator en grafisch ontwerper, maar ook in de pers. Ze haalt haar inspiratie uit mythen en legenden, haar gemengde roots, literatuur, poëzie en de schoonheid van kippen. In haar creaties gebruikt ze ook haar eigen ervaring en zorgt ze voor een persoonlijke link met het onderwerp dat ze onderzoekt. Ze is geïnteresseerd in de begrippen geheugen, herinnering, dromen, de oorsprong van het beeld en het schrift. Mariia creëert taferelen die haar fascinatie voor de wereld van magie en sjamanisme verraden. Gedragen door de onderliggende naïviteit van haar werk, ontdekken we een charmant universum waar personages en natuur synoniem zijn met levenskracht.

en

Although she was born in Lyon, Mariia Timofeeva grew up a little further north. In Perm, Russia, where the cold and polar bears reign, she studied languages, literature and foreign civilisations. Mariia then turned to journalism and taught herself graphic design before landing in Brussels to continue her studies at Saint-Luc and La Cambre. Today, she works as a freelance illustrator and graphic designer, but also in the press. She draws her inspiration from myths and legends, her mixed roots, literature, poetry and the beauty of chickens. In her creations, she also uses her own experience and makes sure to create a personal link with the subject she is exploring. She is interested in the notions of memory, remembrance, dreams, the origins of the image and writing. Mariia creates scenes that reveal her fascination with the world of magic and shamanism. Carried along by the underlying naivety of her work, we discover a charming universe where characters and nature are synonymous with vital force.

Avec that artist

Trop tard ! te laat ! too late !
Jan Srámek & Mariia Timofeeva
exposGratuit
18.03.22 07.04.22
Me-Wo-We Sa-Za-Sa
14:00 - 18:00
Ve-Vr-Fr 18.03.22 18:00 - 22:00
Jan Srámek & Mariia Timofeeva
fr

Jan Srámek
“Impact of Expo 58 on Czech visual culture”

L’exposition universelle de 1958 à Bruxelles a marqué la culture visuelle tchécoslovaque d’une manière significative. Le pavillon tchécoslovaque y a remporté le prix « l’étoile d’or », et treize autres prix importants dans la compétition internationale. Après une courte période de réalisme socialiste forcé, les artistes, designers et architectes tchécoslovaques ont poursuivi la tradition d’avant-guerre. De l’architecture et la typographie des livres à la conception de produits, le « style bruxellois » a ensuite influencé toutes les facettes de la culture visuelle tchécoslovaque.

Le restaurant de l’Expo 58, conçu par František Cubr, Josef Hrubý et Zdeněk Pokorný est l’un des derniers vestiges de l’exposition tchécoslovaque à Bruxelles. Faisant à l’origine partie du pavillon tchécoslovaque, le bâtiment a ensuite été déplacé à Prague et sert aujourd’hui de siège à une agence de publicité. Associées symboliquement à Bruxelles, les séries d’illustrations de restaurant de l’Expo 58 constituent le point de départ du projet et présentent l’architecture tchécoslovaque de la seconde moitié du XXe siècle.

Mariia Timofeeva
“Polyphonie(s)”

Depuis longtemps l’homme et l’animal partagent les mêmes territoires. Le monde animal est à la fois omniprésent et décidément absent dans la ville. Les zones de contact, les espaces verts, sont perçus comme décor. Ce travail est une manière poétique de refaire connaissance avec le monde vivant de l’espace urbain, approcher les habitants de la ville (humains et animals), sensibiliser notre œil pour saisir la multitude de manières d’être vivant. Ces rencontres imaginaires, ces polyphonies urbaines sont inspirées par les observations de l’artiste lors de ses marches et balades en Belgique et en Tchéquie et sont mises en images dans une série de dessins en techniques mixtes.

L’exposition est organisée par Leticia Sere (Grafik) et rendue possible par le Centre tchèque à Bruxelles, Faculté des beaux-arts de l’Université de technologie de Brno (VUT) de Brno et le ministère de la Culture tchèque.

Vernissage avec présence des artistes vendredi 18 mars de 19h à 22h.

nl

Jan Srámek
“Impact of Expo 58 on Czech visual culture”

De EXPO wereldtentoonstelling van 1958 in Brussel betekende een keerpunt voor de Tsjechoslowaakse beeldcultuur. De Tsjechoslowaakse expositie won de hoogste prijs « Gouden Ster » en dertien andere belangrijke prijzen in de internationale competitie. Tsjechoslowaakse kunstenaars, ontwerpers en architecten zetten de vooroorlogse traditie voort na een korte periode van geforceerd socialistisch realisme. Na 1958 drong de zogenaamde « Brusselse stijl » door tot alle niveaus van de Tsjechoslowaakse beeldcultuur, van architectuur tot productontwerp en boektypografie.

Mariia Timofeeva
“Polyphonie(s)”

Mens en dier delen al heel lang hetzelfde territorium. De dierenwereld is zowel alomtegenwoordig als beslist afwezig in de stad. De contactzones, de groene ruimten, worden als een decor ervaren. Dit werk is een poëtische manier om opnieuw kennis te maken met de leefwereld van de stedelijke ruimte, om de bewoners van de stad (mensen en dieren) te benaderen, om ons oog gevoelig te maken voor de veelheid van manieren om in leven te zijn. Deze denkbeeldige ontmoetingen, deze stedelijke polyfonieën zijn geïnspireerd op de waarnemingen van de kunstenares tijdens haar wandelingen en omzwervingen in België en de Tsjechische Republiek en worden in beeld gebracht in een reeks gemengde-media-tekeningen.

De dubbelexpositie wordt gecureerd en gehost door Leticia Sere (Grafik) en wordt mogelijk gemaakt door het Tsjechisch Cultureel Centrum in Brussel, de Faculteit van Schone Kunsten van de Technische Universiteit van Brno (VUT) en het Ministerie van Cultuur van de Tsjechische Republiek.

Opening met aanwezigheid van de kunstenaars op vrijdag 18 maart van 19u tot 22u.

 

en

Jan Srámek
“Impact of Expo 58 on Czech visual culture”

The 1958 EXPO World Exhibition in Brussels marked a turning point for Czechoslovak visual culture. The Czechoslovak exposition won the highest prize « Golden Star » and thirteen other important awards in the international competition. Czechoslovak artists, designers and architects continued the pre-war tradition after a short period of forced socialist realism. After 1958, the so-called « Brussels style » permeated all levels of Czechoslovak visual culture, from architecture to product design to book typography.

Mariia Timofeeva
“Polyphonie(s)”

Man and animal have long shared the same territories. The animal world is both omnipresent and decidedly absent in the city. The contact areas, the green spaces, are perceived as a decor. This work is a poetic way of getting reacquainted with the living world of the urban space, approaching the inhabitants of the city (humans and animals), sensitizing our eye to grasp the multitude of ways of being alive. These imaginary encounters, these urban polyphonies are inspired by the artist’s observations during her walks and strolls in Belgium and the Czech Republic and are put into images in a series of mixed media drawings.

The double exhibition is curated and hosted by Leticia Sere (Grafik) and is made possible by Czech Cultural centre of Brussels, the Faculty of Fine Arts of the Brno University of Technology (VUT) and The Ministry of Culture of the Czech Republic.

Opening with the presence of the artists on Friday 18th March from 7pm to 10pm.

Infos
Trop tard ! te laat ! too late !
Mariia Timofeeva

Miroir

55 Rue de la Tulipe
1050 Ixelles
exposGratuit
10.03.22 31.03.22
Ma-Di-Tu Sa-Za-Sa
10:00 - 17:30
Ve-Vr-Fr 10.03.22 18:00 - 22:00
Mariia Timofeeva
fr

Le miroir est celui d’une goutte d’eau qui reflète la lumière, des empreintes des pieds de biche sur la neige fraîche, d’une feuille d’arbre qui brille sous le soleil de printemps, de l’odeur de la terre mouillée, de la courbe des racines entremêlées en tresses, du brouillard qui modèle le paysage.

C’est une invitation à se reconnecter avec sa nature sauvage et sincère, renouer le lien avec l’endroit où l’on peut être nous-mêmes. Plonger, se perdre, se trouver et se retrouver dans un paysage imaginaire. Est-il mon reflet, ou suis-je le sien?

L’univers coloré est naïf inspiré par les souvenirs de la forêt sibérienne, les éléments de la culture russe, les contes et les mythes. Ce projet est une volonté de s’échapper de la ville pour trouver le passage caché dans les fougères et les buissons d’airelle rouge à mi-chemin entre le rêve et la réalité.

Vernissage vendredi 10 mars, de 18h à 22h, en présence de Mariia Timofeeva

nl

De spiegel is die van een waterdruppel die het licht weerkaatst, van de afdrukken van een hertenpoot op de verse sneeuw, van een boomblad dat schittert in de voorjaarszon, van de geur van natte aarde, van de kromming van in vlechten verstrengelde wortels, van de mist die het landschap vormgeeft.

Het is een uitnodiging om ons opnieuw te verbinden met onze wilde en oprechte natuur, om ons opnieuw te verbinden met de plaats waar we onszelf kunnen zijn. Om erin te duiken, om te verdwalen, om onszelf te vinden en om onszelf terug te vinden in een imaginair landschap. Is het mijn spiegelbeeld, of ben ik de zijne?

Het kleurrijke universum is naïef en geïnspireerd door herinneringen aan het Siberische woud, elementen van de Russische cultuur, verhalen en mythen. Dit project is een verlangen om de stad te ontvluchten en de doorgang te vinden die verborgen ligt in de varens en de lingonbesstruiken halverwege tussen droom en werkelijkheid.

Opening op vrijdag 10 maart, van 18 tot 22 uur, in aanwezigheid van Mariia Timofeeva

en

The mirror is that of a drop of water reflecting the light, the prints of a deer’s feet on the fresh snow, a tree leaf shining in the spring sun, the smell of wet earth, the curve of roots intertwined in braids, the fog shaping the landscape.

It is an invitation to reconnect with our wild and sincere nature, to reconnect with the place where we can be ourselves. To dive in, to get lost, to find ourselves and to find ourselves in an imaginary landscape. Is it my reflection, or am I its?

The colorful and naive universe is inspired by memories of the Siberian forest, elements of Russian culture, tales and myths. This project is a desire to escape from the city to find the hidden passage  in the ferns and lingonberry bushes halfway between dream and reality.

Opening on Friday March 10, from 6 to 10 pm, in the presence of Mariia Timofeeva

Infos